Voici comment j’envisage ma propre mort et son après…
Mais tout d’abord, je citerai ces mots simples et si exacts du Sage Purusha pour introduire une telle réflexion :
« L’humain ne sait plus mourir. »
Oui, il est vrai que l’humain a désappris ce que tout être vivant a su faire tout naturellement durant des millénaires et bien
davantage. Voilà, pourquoi je trouve important de se poser cette question fondamentale et d’entrevoir en pleine conscience et sans
angoisse ni panique la venue d’un tel moment. Car, que nous le voulions ou pas, nous sommes mortels et l’heure du départ sonnera
un jour pour tous…
Parler de la mort fait peur et peut sembler être une manière détournée de s’en rapprocher ou plutôt… de la rapprocher de soi.
En ce qui me concerne, j’y pense tous les jours, je la regarde, je l’apprivoise car je connais son Après. Je sais qu’elle est là,
comme une certitude dans ma condition charnelle humaine, mais je sais aussi par mon vécu que la fin de cette condition ne signifiera
pas pour autant la fin de mon être.
Cet Après, je le parcours car je le vis dans ma chair; cet ouvrage en témoigne, je visite régulièrement les “Au-delà” pour
aider au mieux des défunts puis j’en reviens. La mort, je la connais donc “du-dedans”. Un tel don – ou particularité, si vous
préférez – est bien étrange à “vivre vivant” mais il est enseignant et ouvre de grandes portes sur les multiples mondes qui existent
autour de nous… et en nous.
Ce que j’espère, c’est ne pas mourir après mes enfants car ilest humainement illogique pour un parent de partir après eux.
C’est, à mon sens, une trop grande épreuve de vie bien que celle-ci arrive à de nombreuses personnes pour de multiples raisons.
J’aimerais aussi, autant que possible, ne pas finir ma vie grabataire, en démence sénile ni, bien sûr, en souffrant trop. J’ai déjà
une petite idée de comment se déroulera mon passage… mais j’en garde le secret en moi. Je sais aussi où j’irai, qui viendra me chercher et qui j’y rejoindrai. J’y retrouverai un Grand Maître aimé et toute ma famille d’âmes, mes amis animaux et j’y attendrai également ceux qui sont destinés à m’y rejoindre un jour… mes enfants et plusieurs amis retrouvés en cette vie. Oui, nous nous sommes tous donnés un rendez-vous dans des espaces nés de nos visions communes, celles de ce “Paradis idéal” que nous portons dans notre coeur. Ce territoire intérieur est lié à nos couleurs d’âmes et à la poursuite de notre travail dans l’Au-delà mais aussi à la préparation
de notre retour car nous reviendrons, mes âmes chères et moi-même, afin de poursuivre notre mission d’aide à
l’humanité… Et cela pour grandir, nous aussi, jusqu’à l’Instant du Grand Éveil.
À l’heure où j’écris ces lignes, je peux dire que je suis à l’automne de ma vie, j’en suis consciente, mais je sais également
qu’après 2030-50 environ, il y aura beaucoup à faire encore…Alors, je reviendrai sans trop attendre. Daniel, mon époux, et
moi-même échangeons souvent sur ce sujet et sur nos probables futurs engagements terrestres.Au moment opportun, je donnerai des instructions précises pour préparer mon vieux vêtement de chair afin de respecter certains rituels nécessaires à la facilitation du Passage. Tous les éléments en seront indiqués dans mes dernières volontés. Ceux qui sont proposés classiquement en Occident ne respectent pas les lois basiques et importantes qui s’imposent après la rupture du cordon d’argent qui lie l’âme et le corps, initialisant ainsi le départ des énergies vitales de l’organisme du défunt. Ce n’est pas que j’attache une importance particulière à la chair mais plus je connais l’existence des principes à respecter pour que l’âme naisse doucement à l’Au-delà et plus j’estime que le respect de la vie qui continue demande une certaine attitude et certains gestes dès que le dernier souffle a été rendu. Comme pour la naissance du nouveau-né qui doit, elle-aussi, se passer en douceur, la “naissance au Ciel” a ses propres exigences en accord, bien évidemment, avec les croyances et les volontés du défunt.
C’est notre statut d’humain qui réclame le respect de certaines lois, au risque de créer un grave inconfort chez la personne décédée ou, plus exactement, en transit… Car, analogiquement, je dirais que personne n’aime traîner dans les couloirs, dans les “entre deux portes” d’un aéroport. De telles précautions, ces marques de respect, valent aussi pour ce qu’on appelle les funérailles. Embaumement ou pas, incinération ou enterrement, tombe ou urne ou… rien de tout cela, ainsi que les fleurs et les huiles purificatrices ne sont pas nécessairement que des détails, croyez-moi. Certaines âmes y accordent une réelle importance tant qu’elles ne sont pas suffisamment détachées de ce monde. Bien sûr, il y a des différences entre les peuples, les races, les règnes aussi. Les animaux ont leurs très discrets rituels à eux et appellent leurs âmes directrices, leurs Devas pour rejoindre paisiblement leur espace de plénitude à eux.
Dans un ouvrage, j’ai rapidement parlé de la mort chez les Elfes, le Peuple de l’Air. Pour eux, la mort est la suite logique d’une longue existence de service à la Vie et elle se passe simplement comme celle d’une feuille qui, à l’automne, se détache de l’arbre et tombe… le temps d’un simple battement de cils. J’en rêve un peu, comme d’une sorte d’idéal porté par ces quelques lignes…
“L’âme elfique, voyez-vous, tient à la fois de l’âme animale et de l’âme humaine. Elle est une sorte de mariage harmonieux et léger entre les deux, fondamentalement amorale, sans autre intention que de soutenir et prolonger le Souffle divin de la Vie.
Aucune religion, aucun dogme… juste le vécu permanent d’une nécessité de service à l’Onde sacrée dont tout provient. L’Elfe sait par nature que c’est de cette Onde que son âme est issue. Il n’y a ni discussion, ni doute à ce propos.”
Mais pour en revenir à ma condition actuelle, celle d’humaine…
Non, je ne m’inquiète pas de ma mort mais de comment je vais mourir… Je ne m’en inquiète pas car je sais qu’il y a un merveilleux Soleil de Lumière qui nous attend tous, sans exception, afin de nous reposer et de nous ressourcer. Quand on le porte et qu’on le nourrit en soi, on ne manque pas de rapidement le trouver. L’approche prévisible du départ de la Terre nous invite à faire nos examens de conscience et à visualiser les passages importants de notre parcours. Alors, je sais que je devrai continuer à mener mes propres réflexions, des réflexions que, je le crois, chacun devrait mener avec honnêteté et “auto-compassion” lorsque les années commencent à s’accumuler. Pas pour éventuellement se culpabiliser mais pour “nettoyer un peu la place”, “passer un coup de balai” et y voir plus clair. Ce sont celles-ci :
Comment avons-nous agi ? Quels ont été nos bons et moins bons actes ? Qu’aurions-nous à travailler encore et encore afin d’être de meilleures âmes et d’avancer plus vite vers notre floraison suprême, celle de notre retour à la Source ? “De l’autre côté”, personne ne nous condamnera; nous serons notre seul et unique juge. Et au moment où, avec nos Guides du Devachan, le temps sera venu de revenir expérimenter la vie sur Terre, sur d’autres planètes ou dans d’autres mondes, nous serons de retour en fonction notre fameux “compte en cieux”, c’est-à-dire notre karma, pour travailler ce qui est encore en jachère en notre âme.
J’ai eu l’occasion de lire plusieurs ouvrages où il était écrit :
“L’âme est éternelle, elle ne meurt pas”. Ce n’est pas tout à fait exact. Certes, notre âme ne meurt pas avec notre corps de chair car elle a expérimenté des milliers d’existences et en expérimentera encore de multiples jusqu’à ce que tout en elle soit devenu un diamant pur… celui de notre Quintessence. Elle sera alors prête à se fondre dans sa flamme jumelle, son autre elle-même, son masculin et féminin unifiés, pour devenir une seule flamme purement cosmique de retour vers le Créateur, le Souffle, le Divin… autant de noms qui renvoient tous au même Principe. Voilà pourquoi, je vous invite à penser votre Demeure céleste dès maintenant afin que la peur de la mort s’estompe et se fasse douce comme l’initiatrice qu’elle est… et qui nous pousse à nous transmuter vers un “toujours plus haut”…
Bonjour Marie-Johanne. Merci de ce texte magnifique, extraordinaire et rempli de sagesse divine. Il me touche jusqu’au plus profond de mon Âme étant dans ce parcours depuis le départ de l’Amoure de ma vie pour sa Vie céleste. Je ressens dans mon corps, dans mon Âme et dans mon Coeur que tout cet Amour divin que l’on a connu sur Terre est inscrit dans notre éternité. Sa présence énergétique, son Amour inconditionnel, je les ressens en moi, comme une semence qui grandit et me pousse à habiter mon corps, mon temple divin, vers la réalisation de quelque chose de plus grand que mon Être humain. Je prépare déjà, comme vous le dites si bien, mon parcours d’immortalité afin que mon départ de la Terre soit rempli d’Amour de moi et de ceux et celles qui m’entourent, de rayonnement dans la Lumière, de pardon, de Joie, d’Harmonie et d’Ouverture du Coeur. Je suis très touchée par votre réflexion sur un sujet si important et si sacré.
magnifique re-flection – merci marie-johanne
MERCI MERCI pour tout ce que je découvre à travers vos livres et ceux de Daniel qui permettent d’avancer “un peu” c’est une telle respiration;
Bonjour Marie Johanne
J’avais quasiment 19 ans et mon frère allait en avoir 18. Une voiture l’a empêché définitivement de les atteindre.
Lui et moi parlions facilement de la mort, de SA mort en particulier. Une voyante lui avait, en effet, prédit une mort jeune, et ça ne l’inquiétait pas plus que ça, moi non plus, du reste.
Dans notre campagne de Sologne, un poil arriérée, la mort nous était assez familière, autant celles des animaux que nous mangions que de celle des gens que tout le village accompagnait de l’église jusqu’au cimetière.
Mon frère disait qu’il faudrait faire la fête pour sa mort, puisque “ça ferait un saint de plus au paradis”. Vous voyez, l’ambiance mortuaire ne faisait pas partie de notre vie.
Et c’est ainsi que grâce à lui, la crainte de la mort s’est en grande partie évaporée, même si, autant que je me souvienne, je ne l’ai jamais eue bien grande.
La peur de mourir, c’est autre chose. Je n’ai pas du tout envie de souffrir pour mourir. Disons que je rêve de me réveiller mort après une bonne nuit de sommeil, par exemple.
Plusieurs années passèrent…
J’étais dans une grande librairie de Grenoble à chercher je ne sais trop quoi (j’étais souvent à la recherche de quelque chose pour combler ce vide désagréable en moi)…
Lorsqu’un heureux hasard (?) a dirigé mon regard sur “Récits d’un voyageur de l’Astral”.
Ce livre, le premier d’une sacrée série, fut une révélation. Je le ressentais comme une sorte de bombe atomique. Je ne sais pas si Daniel savait à l’époque ce que ses écrits créaient dans l’âme des gens, mais c’était puissant ! Du moins pour ceux qui y étaient en phase…
Et donc, au fil des années, ses nombreux livres m’ont apporté une sorte de sérénité qui a fini de balayer les restes éventuels de crainte de la mort.
Pourvu que ma mort ne fasse pas trop de peine à mes proches, c’est ma principale crainte !
Cela dit, il faudra que je la regarde en face pour savoir si ce sentiment est réel ou si je me berce d’illusions ???
Je n’ai pas comme vous la chance (ou le mérite) de vivre la mort de mon vivant.
François