De très nombreuses Demeures…

De très nombreuses Demeures…

De très nombreuses Demeures…

Le témoignage d’une vie à travers les univers parallèles

Entrevue avec Daniel Meurois

Propos recueillis par Marie Johanne Croteau

MJC : Daniel Meurois, il y a quelques années, vous avez fait paraître ¨Il y a de nombreuses demeures¨, un ouvrage consacré aux univers parallèles. L’une des particularités de ce livre est qu’il évoque beaucoup d’événements ayant marqué votre propre cheminement. Pourquoi, après trente-cinq années de témoignage, nous avoir confié pour la première fois toutes ces expériences personnelles ?

DM : Je crois tout simplement que le moment en était vraiment venu. Jusqu’alors, je n’avais pas souhaité exposer publiquement – même en privé d’ailleurs – les expériences dont je témoigne dans ce livre et qui ont marqué de l’intérieur mon parcours à cause d’une espèce de pudeur, me semble-t-il. À mes yeux, elles sont en effet de l’ordre de l’intime. Qu’y a-t-il de plus personnel que les articulations par lesquelles notre âme apprend à fleurir ?
Et puis aussi, je ne voyais pas en quoi ma propre vie, dans quelques-uns de ses aspects privés, pouvait être intéressante pour qui que ce soit. Je suis cependant heureux du franchissement de cette ¨ligne rouge¨ car ce pas de plus me rapproche sans doute davantage de ceux qui me lisent. Je n’ai jamais aimé les distances. C’est la proximité et la simplicité qui permettent d’enseigner au-delà de l’intellect.
D’autre part, je crois que les anecdotes que je cite étaient indispensables pour inviter chacun à explorer la notion des univers parallèles d’une façon différente. J’ai voulu que ce soit en prise avec le quotidien et non pas par le biais d’un échafaudage d’hypothèses. Comprendre clairement la notion des univers parallèles est capital dans une démarche d’ouverture de conscience.
En fait, le vrai sujet de ce livre est celui des ¨sphères de vie¨ virtuelles que nous construisons à chaque instant par notre façon d’être et de penser.
Sa fonction est de nous amener à comprendre que nous co-créons constamment les mondes dans lesquels nous tâtonnons et évoluons. Même si nous acceptons déjà cette vérité dans son principe, nous ignorons cependant la plupart du temps comment cela fonctionne et à quel point nous naviguons dans nos propres créations.
Mon intention a donc été de mieux mettre en évidence le fait que les mondes qui nous entourent sont la résultante directe de nos niveaux de conscience successifs.
Avant tout, c’est ce concept, celui des ¨niveau de conscience ¨, qui est au centre de la réflexion. Vu comme cela, je conçois que le propos puisse sembler aride mais, par le biais des anecdotes qui font mon propre vécu, on s’aperçoit rapidement qu’il n’en est rien… même si nous frôlons constamment les considérations de la physique quantique.
¨Il y a de nombreuses demeures¨ clame tout simplement que la Vie est passionnante et fantastique et nous suggère de la débanaliser en nous faisant pénétrer dans quelques-uns de ses rouages les plus mystérieux : ceux de ce qu’on appelle la mort, bien sûr, mais aussi, entre autre, ceux du rêve, ceux des mondes elfiques, puis archangéliques et enfin des Archétypes.
J’y expose également quelques méthodes de travail sur soi afin de développer la perception multidimensionnelle de notre être et donc de nous rapprocher de notre véritable nous-même.
Au fil des pages, j’invite à prendre continuellement une sorte d’ascenseur entre les différents degrés de notre réalité… Le but est de faire reculer, voire de faire exploser nos barrières mentales. C’est la condition de base de tout espoir de retrouvailles avec Soi. Redécouvrir notre rapport avec l’univers c’est nous redéfinir et, ultimement, être amené à réinventer les lois de celui-ci… jusqu’à la nature de sa matérialité.

MJC : Pouvez-vous nous parler plus précisément des différentes demeures de l’âme auxquelles vous faites allusion ? Vous avez évoqué celle de la mort mais cette dimension n’a-t-elle pas déjà fait l’objet de nombreux livres ? En quoi votre témoignage est-il différent, ici ?

DM : Oui, lorsqu’on parle des demeures de l’âme, on pense tout de suite à la mort et, dans notre culture, on évoque aussitôt, comme par réflexe, les notions de paradis, de purgatoire et même d’enfer. On y est soit récompensé, soit mis en quarantaine… ou alors radicalement punis. Cela tourne autour d’une imagerie très dualiste, puérile et stéréotypée qui ne nous aide en rien à grandir ni à comprendre le vrai sens de la vie.
Mon souhait était de montrer que ces univers ne sont pas des lieux générés par le Divin ¨quelque part¨ dans l’univers et dans lesquels Il nous place arbitrairement après notre mort mais, au contraire, des espaces vibratoires que nous générons nous-mêmes par la nature de nos propres pensées et au sein desquels nous nous persuadons vivre. En réalité, les demeures de l’après-vie sont des hologrammes issus des micro-univers qui peuplent notre âme. On peut donc dire qu’il y en existe autant que d’êtres humains.
Les anecdotes que je cite m’amènent à insister sur le fait que tous les mondes dans lesquels nous vivons ou vivrons sont d’abord des espaces mentaux et émotionnels. Ce sont des bulles vibratoires destinées à exploser dès que nos horizons intérieurs reculeront. Tout cela nous incite forcément à explorer le concept d’illusion, la Maya.
Mon témoignage vise beaucoup à nous faire prendre conscience de la nature profonde de la matière ainsi que de notre rapport inconscient avec elle. On s’imagine facilement que seule la matière de notre univers quotidien offre les aspects du tangible. C’est faux… Toutes les demeures que j’investigue, pas seulement celles de l’après-vie mais aussi, par exemple, celles des rêves ou du monde elfique présentent les caractères du tangible. On a simplement affaire à un autre état de la matière, à une matière qui est la projection directe de ce que nous sommes intérieurement.

MJC : Vous venez de parler de la Maya, l’Illusion. Pour vous, la Maya serait donc, paradoxalement, une réalité et non pas un concept philosophique ou métaphysique ?

DM : Elle est une évidence et non pas un concept… Les expériences dont je témoigne parlent d’ailleurs de notre monde quotidien comme d’une demeure parmi d’autres. Celle-ci n’est que le fruit d’un hologramme collectif traduisant notre niveau de conscience moyen commun. Les Orientaux, familiers avec cette approche de la vie, l’appellent le Bhur Loka… Que tous ensemble nous commencions à penser la matière autrement et celle-ci modifiera aussitôt sa structure atomique et ses lois. Elle s’ajustera aux horizons de notre âme, elle en traduira les nouvelles perspectives…
Tous les phénomènes qu’on qualifie de miracles sont la résultante de l’infinie maléabilité de la matière. C’est avec cette maléabilité que jonglent quelques êtres réalisés. Leur niveau de conscience les a entraînés dans une autre relation avec le monde.
Pour moi, il est clair qu’à l’état dit de veille nous rêvons notre monde, de la même façon que nous rêvons durant notre sommeil ou encore que nous rêvons nos différentes demeures de l’au-delà… jusqu’à ce que nous ayons totalement dépassé la gigantesque sphère vibratoire de la Maya.

MJC : La Maya est donc l’obstacle absolu, celui qui nous empêche de nous réaliser…

DM : On peut la voir de cette façon. Il serait cependant plus juste de la considérer aussi comme l’outil d’élévation le plus incroyable qui soit. Il faut s’user dans l’illusion des rêves pour finalement comprendre que ce sont des rêves et souhaiter ardemment l’Éveil, c’est-à-dire le retour à la Maison, derrière la multitude des demeures. C’est de l’errance à travers les différentes strates de l’ego que jaillit l’impérieux besoin de retrouver le chemin de l’Origine.

MJC : Vous nous racontez avoir pénétré, une certaine nuit, dans ce qu’on appelle un sanctum. Vous avez donc découvert votre propre sanctum ou sanctuaire personnel, celui qui traduit l’architecture idéale de votre âme, le point de lumière réclamé par votre être pour se ressourcer. Pouvez-vous nous en dire plus ?

DM : Un sanctum est une sorte de refuge… ainsi qu’une plate-forme à partir de laquelle l’âme peut envisager s’élever davantage. La zone de conscience qu’il représente en dehors du corps est un outil de croissance.
Le sanctum est la traduction fidèle de l’espace de notre coeur et des aspirations profondes de notre être. Il m’a semblé intéressant d’indiquer de quelle façon chacun peut se tisser une telle demeure de ressourcement car, en vérité, sa réalisation et son atteinte en tant que ¨point d’ancrage céleste¨ ne sont pas réservées à quelques personnes dotées de capacités psychiques.
Chacun de nous peut aisément se bâtir son propre sanctum dans l’¨Invisible¨ ou devenir conscient de celui qui existe déjà. Nous devons réaliser le fait que nous sommes tous, sans le savoir, des architectes, des maçons, des charpentiers, des scuplteurs, des jardiniers-paysagistes… bref des créateurs. Construire lucidement, dans l’Invisible, une demeure ou un espace qui nous ressemble c’est une belle façon de consolider une démarche intérieure.
Pour certains, cela peut s’avérer plus facile que de méditer ou de prier. Prendre un bain de lumière dans son propre royaume est une bouffée d’air pur que toute âme peut s’offrir afin de mieux apprendre à retrouver la mémoire.

MJC : Comment pouvez-vous expliquer que les anciens Égyptiens, ceux du temps d’Akhenaton, par exemple, connaissaient déjà tout cela ?

DM : Vous savez, plus j’avance plus je m’aperçois que nous n’avons pas inventé grand chose malgré les millénaires qui ont passé. Les Anciens avaient une connaissance de l’esprit humain, des lois du cosmos et de la vie en général qui était infiniment plus profonde que nous ne le supposons. Nous ne faisons que redécouvrir au grand jour – et avec nos propres mots – la nature énergétique du corps et une multitude de réalités d’ordre vibratoire qui étaient jadis de l’ordre de l’évidence.
Aujourd’hui, considérer l’existence d’autre demeures de vie à travers l’univers nous demande une ouverture d’esprit qui nous marginalise… C’est tout à fait surprenant car c’est comme si une large part de notre humanité avait passé des siècles à rétrécir son champ de vision au lieu de l’agrandir. Je suis d’ailleurs surpris que nous ayons fait tant de percées sur le plan technologique alors que, parallèlement, nos consciences ont manifestement très peu évolué. Viscéralement, émotivement et mentalement notre espèce est la même qu’il y a des milliers d’années. Elle s’est technicisée mais elle n’a pas maturé.
La sagesse et la connaissance sont présentes depuis l’aube des Temps… Je crois que notre époque se singularise seulement par le fait qu’elle les rend disponibles plus aisément au plus grand nombre. Nous n’avons rien gagné en qualité ni en profondeur mais, par contre, nous avons grandi en nombre.

MJC : Dans ¨Il y a de nombreuses demeures¨, vous nous dites que la méditation est une voie privilégiée pour visiter non seulement les demeures de notre âme, mais pour atteindre ¨la Maison du Père¨. Vous évoquez aussi la puissance de la prière, sœur jumelle de la méditation, au cours d’un passage qui est certainement l’un des plus marquants de votre livre. Pourriez-vous commenter ?

DM : Aborder le thème de la prière dans le contexte de univers parallèles peut surprendre, néanmoins j’ai voulu aller dans cette direction car mon propre vécu me pousse à parler de la prière comme d’un outil de construction pour édifier et parfaire la demeure que représente tout être humain. À mon sens, elle constitue un lien entre le Divin et nous, un lien qui entretient ce que j’appelle la Souvenance, c’est-à-dire notre proximité, notre parenté avec la Source.
En Occident, nous avons trop souvent l’habitude de concevoir la prière comme une récitation dont on ne se sert que lorsqu’on a quelque chose à demander au ¨Ciel¨. Elle est abordée comme une supplique et est généralement vécue comme un monologue figé que l’on énonce plutôt machinalement.
L’anecdote que je relate à son propos en fait au contraire quelque chose de vivant et de dynamique qui l’apparente au dialogue. Je raconte en effet de quelle façon, quelque part dans l’Himalaya et dans un lâcher-prise total, une véritable ligne téléphonique s’est établie entre les sphères supérieures de mon être et ma réalité incarnée. Redécouvrir le vrai mécanisme ainsi que la fonction première de la prière peut être une clé déterminante nous amenant à faire un bond en avant. La prière nous réintroduit dans le Sacré… et son aide redevient ainsi très concrète.

MJC : Pour la toute première fois, vous nous relatez une expérience unique, celle d’avoir approché le Portail des Archanges. Vous en rapportez des souvenirs inoubliables… Pourquoi avez-vous eu accès à ce monde et ne pas en avoir parlé avant ce livre ?

DM : Tout d’abord, il faut préciser que je n’y ai pas eu accès mais que j’ai connu la grâce d’approcher son Portail. C’est très différent… Pour quelle raison ? Parce que je crois qu’en me permettant de soulever très légèrement un coin du voile, les Présences qui guident mes pas me donnaient ainsi l’opportunité de témoigner un peu plus de l’infinitude de Lumière à laquelle chacun de nous est convié. Pour avancer vers l’Esprit, notre âme a besoin de perspectives de Lumière de la même façon que notre corps réclame de l’oxygène et de l’eau pour vivre. Il faut entrevoir ce qui est, ce qui nous attend, ce vers quoi nous sommes aimantés pour trouver la force d’avancer. Il faut également prendre conscience par tous les moyens que notre forme de vie ou d’expression de la vie n’est qu’une parmi une multitude d’autres.
Notre espèce est extraordinairement égocentrique; elle se sent être la mesure de tout de la même façon qu’elle se conçoit au sommet de la Création. C’est aberrant ! Tels que nous sommes, nous ne représentons guère plus que quelques acteurs à demi conscients dans le tournage d’une série télévisée qui se diffuse sur un seul des innombrables canaux de vie de l’univers. Non seulement il existe heureusement d’autres films, d’autres scénarios sur d’autres chaînes télévisées mais il y a aussi d’autres récepteurs de télévision dotés d’autres qualités ou capacités que les nôtres ou celles que nous pouvons imaginer.
Si je n’ai pas parlé plus tôt de mon contact avec le monde archangélique, c’est parce que je craignais de caricaturer des moments qui avaient été particulièrement sacrés pour moi. J’ai fait le pas parce que je maîtrise peut-être un peu plus l’écriture qu’autrefois et parce que le sujet abordé m’y poussait fortement. Il faut savoir que ma méthode de travail n’a rien à voir ici avec le channeling et qu’il y aura toujours des choses, des éléments ou informations qui ne seront pas communicables à travers des mots.
L’expérience directe sera à jamais irremplaçable. C’est cela qui me rend sensible, par exemple, à la pensée gnostique : grandir non pas en croyant simplement mais en éprouvant, en expérimentant, donc en connaissant du dedans.
¨Il y a de nombreuses demeures¨ nous invite à ce type d’approche. N’est-il pas écrit qu’il faut demander pour recevoir ? Nous sommes la porte d’entrée conduisant à une infinité de demeures… Pourquoi ne pas alors utiliser nos vies à tout mettre en œuvre afin d’en obtenir les clés ?
Si nous voulons nous libérer, je crois qu’il convient d’abord d’apprendre à distinguer la nature des barreaux de notre prison…

¨Il y a de nombreuses demeures¨… à la découverte des univers parallèles.
Daniel Meurois (www.danielmeurois.com)
Éditions Le Passe-Monde

Histoires mémorielles.

Histoires mémorielles.

Histoires mémorielles.

Le passé participe à notre présent et construit notre futur, de façon individuelle et collective…
Nous sommes conditionnés, nous humains, à penser que seul ce qui est tangible et palpable est réel…
et pourtant …
Cela ne nous empêche pas de connaître les joies et les peines de notre monde émotionnel (ou de l’astral).
Pour toucher une émotion, un peur, ou un sentiment nous acceptons de nous en remettre à une sensation ”impalpable”.
Nous tenons aussi compte du monde de l’imaginaire, c’est-à-dire de l’univers mystérieux des rêves…
Or…, tous ces espaces de ”notre réalité de maintenant” existent dans d’autres plans de conscience.
Nous sommes une structure énergétique qui comporte plusieurs plans subtils. De la même façon que notre corps physique nous permet de nous déplacer et d’expérimenter, nous possédons
plusieurs corps , dits subtils, qui nous permettent de circuler , de vivre dans ces autres plans et de les ressentir.
Tous nos corps subtils sont donc interreliés et s’échangent continuellement de l’énergie et de l’information.
Nous pourrions les comparer comme des poupées russes s’emboîtant les unes dans les autres…ou comme les couches successives d’un oignon.
Je ne vais pas donner des cours de thérapies énergétiques ici mais je me permettrai seulement d’énumérer les plans subtils du corps physique pour ceux qui ne connaissent pas du tout ”ce vocabulaire subtil”.
Le plan le plus rapproché du corps physique est le plan éthérique. Il est une copie conforme du corps physique mais plus subtil, c’est-à-dire, sans en avoir la densité. Il reflète fidèlement votre santé physique,
Le plan suivant est le plan émotionnel (ou astral) Nous y trouvons toutes les émotions vécues en cette vie en plus de la résonance émotionnelle d’autres vies. Dans ce corps se logent nos joies, nos douleurs, nos peines, reliées nos seulement à cette incarnation
mais également à nos vies antérieures
Le plan mental maintenant. Nous y trouvons toutes nos croyances et tous nos conditionnements. C’est l’univers de notre psyché, le royaume de notre pensée consciente et inconsciente.Le siège du ”Moi-Je” . Lorsque quelqu’un dit qu’il a un mental très fort, il ne vit pas seulement ”dans sa tête”
mais aussi est très sensible à l’énergie de ce plan de conscience appelé le ” corps mental”. L’énergie de nos pensées, croyances etc. ne se vivent pas dans notre tête mais dans ce corps subtil.
Le corps causal . Ce corps est celui des causes, c’est-à-dire des mémoires profondes…donc il contient les informations qui sont à l’origine de différents troubles de mémoires antérieures. Ce corps est directement lié au chakra du coeur et plus précisément à l’atome germe, qui est l’écrin de toutes les mémoires passées de votre âme.
C’est au niveau du corps causal que nous pouvons dire qu’il existe une frontière entre l’ici bas et l’au-delà. C’est ce plan causal qui contient la banque d’informations de vos mémoires passées, et est directement lié à ce que nous nommons les mémoires karmiques.

” La vie est toujours au bout de la vie… Elle replante d’elle-même en se nourrissant de ses propres métamorphoses.”
Le Grand Livre des Thérapies Esséniennes et Égyptiennes (Fan De Daniel Meurois AutorMeurois et Marie Johanne Croteau-Meurois)

Dessin Christophe Sauliere

Wesak… l’heure de la Réconciliation

Wesak… l’heure de la Réconciliation

Wesak… l’heure de la Réconciliation

« Sachez donc au fond de vous-même que l’on ne s’enfuit pas de l’Ecole de la Terre parce qu’on ne peut pas échapper à soi-même. La plupart du temps, il me faut vous le dire, il y a un égoïsme derrière le fait de vouloir ¨se” libérer. Celui qui accomplit véritablement le chemin vers sa demeure n’abandonne pas le monde pour se consacrer uniquement à sa propre personne. Son but ne ressemble pas à un Nirvâna où il serait débarrassé de ce qui le pèse, mais à la Lumière qu’il révèle le long de son propre sentier. Ainsi, il devient un semeur et c’est par son service qu’il rejoint l’Etre profond, sans jamais avoir tendu une volonté égotique vers lui. Une fleur éclôt toujours spontanément parce que c’est sa nature sous les rayons du soleil. Ainsi, nul ne saurait éclore sous l’action d’une prise de conscience qui demeure au niveau de l’intellect, d’une volonté égocentrique ou encore d’une crainte.
Le déploiement de votre coeur, amis, la respiration à pleins poumons de la Vie passent par une attitude d’abandon sacré, de confiance active que jamais on ne saurait découvrir en accumulant mais au contraire en offrant. Pourquoi en effet chercher à accumuler du mérite ? Vous deviendriez davantage comptable que gérant de votre propre évolution. L’Amour qui vous réconcilie avec la Vie, est un Amour du « Soi » pas un amour du « moi » !
Il ne se révélera jamais au bout du calcul ni même d’une belle addition. Il y a, voyez-vous, une spontanéité généreuse qui attend de jaillir du plus profond de chacun… Écoutez-la car c’est par son principe que les fers de l’humanité tomberont.
Je ne saurais être plus clair : nul ne se libérera, mes amis, s’il n’emploie pas toute la chaleur de son esprit à libérer autrui. »
Babaji

Wesak… l’heure de la Réconciliation( Daniel Meurois) Ed. Le Passe-Monde

Du passage du conscient à l’inconscient…et de l’inconscient à la Conscience et la Connaissance

Du passage du conscient à l’inconscient…et de l’inconscient à la Conscience et la Connaissance

Du passage du conscient à l’inconscient…et de l’inconscient à la Conscience et la Connaissance

Nous pouvons distinguer deux composantes dans ce que nous nommons l’inconscient dans ce vaste plan de l’inconscience: L’inconscient individuel et l’inconscient collectif.
Au sens large, l’inconscient est un plan vibratoire , comme sont les plans physique, éthérique, émotionnel et causal.
Ce plan ne s’ajoute pas mais plutôt englobe les plans terrrestres. On peut dire que les plans physique, éthérique, mental et causal, baignent dans ce que nous appelons ”l’inconscient”.
L’Inconscient planétaire renferme toute l’information de ce qui est vécu sur les plans terrestres: il enregistre autant les détails de ce que vit la planète, de ce que vit l’humanité, de ce que vit chaque humain, les animaux, les plantes, les minéraux…en fait tous les groupes vivants qui vivent sur Terre.
Cette information planétaire rejoint donc ce que nous appelons, la Banque de données akashiques. Le ”disque dur” de la grande bibliothèque planétaire.
Pour chacun de ces groupes nous parlons aussi d’inconscient collectif . Nous avons donc celui d’un pays,d’un village, d’un groupe, d’une famille, d’une espèce animale…
C’est par cet inconscient collectif que voyage une multitude d’informations: des peurs, des croyances, de jugements, des idéaux,, des visions qui s’éveillent dans certains groupes sociaux…et parfois même à l’échelle planétaire

Mais, revenons à l’inconscient individuel. Depuis la première fois où l’âme rend visite au foetus dans le corps de sa mère , elle acquiert son inconscient, et ce dernier se met à enregistrer tout ce qui sera vécu ultérieurement par cette âme.
Aucune pensée, aucun traumatisme,maladie, joie, aucune émotion ne seront laissés de côté . L’inconscient est totalement inconditionnel . Il ne juge rien de notre vécu mais étant doté d’une autonomie de discernement, tous les souvenirs auxquels vous aurez accès seront disponibles parce qu’il les rendra accessibles. L’Inconscient est surprotecteur, il évalue constamment ce que nous vivons et il donne accès seulement aux informations dont nous avons besoin pour continuer à évoluer. Tous les souvenirs occultés le sont par lui et le resteront si nous ne franchissons pas les étapes nécessaires nous permettant de retrouver ”le souvenir”. Notre inconscient n’a aucun calendrier et si nous ne pouvons pas retrouver un souvenir parce que nous ne sommes pas prêts…cet inconscient nous donnera la possibilité de reprendre ce souvenir dans une prochaine incarnation afin de le dépasser puis de le guérir.
Tout ce que vit le collectif humain est enregistré dans ce vaste plan de l’inconscient global auquel nous sommes tous reliés par notre propre inconscient individuel. Nous sommes constamment en relation avec tout ce qui vit sur la planète. Notre inconscient individuel baigne dans l’inconscient collectif.
L’inconscient connait vos ”mémoires gelées ”, il connaît nos vies passées. Tout comme pour les souvenirs de notre vie présente, il est celui qui permet l’accès aux vies antérieures .
Ainsi dans l’intégration mémorielle, l’inconscient est notre porte d’entrée de ce que Le Christ nommait ”le Chaudron aux souvenirs” . Il permet l’accès aux mémoires qu’il nous croit capable de ”gérer”.
En d’autres termes, l’Inconscient est plus conscient que notre conscience car il est déjà dans la Conscience avec un C majuscule. Il est Connaissance.

Marie Johanne Croteau/15 janvier 2017

Le temple  en Soi

Le temple en Soi

” Chacun de nous est un temple qui se meurt d’avoir oublié qu’il en est un.
Invite donc le Divin à reprendre toute Sa place en toi.
Pas juste un peu…Complètement, totalement, absolument !”

Le Grand livre des Thérapies Esséniennes et Égyptiennes (Daniel Meurois Marie Johanne Croteau)

 

Tableau: Dante Gabriel Rossetti

De notre cœur au vôtre…

De notre cœur au vôtre…

De notre cœur au vôtre…

Nous avons mal de ce Mal qui est en marche actuellement sur notre Terre.

Tout comme vous, nous en avons une profonde nausée.

Tout comme vous aussi, nous cherchons une issue mais ne la voyons pas car l’impasse qui se dessine aujourd’hui est manifeste.

Nous ne pouvons donc que dénoncer ces machines noires et sans âme qui tuent à l’échelle planétaire. Leur fanatique et impitoyable mouvement se déchaîne afin de désorienter et décimer la population mondiale. C’est évident.

Oui, leur noirceur nous atteint, elle qui voudrait nous plomber car, tout comme vous, nous nous sentons impuissants devant une telle férocité.

Alors, que faut-il faire ?

Oui, que faut-il faire?

Nous n’avons pas le mode d’emploi d’une opération de sauvetage de notre monde. Qui pourrait prétendre l’avoir, d’ailleurs, hormis quelques pseudos-messagers de l’Apocalypse auto-proclamés ?

Prier, méditer ? Se retirer dans un coin de forêt si les circonstances de notre vie nous le permettent ? Nous pourrions vous dire oui, bien sûr, car, pour chacun, renforcer son âme est légitime. Mais nous serions déçus de nous, déçus parce que le repli n’est souvent qu’une fuite ou un détour de plus nous ramenant inévitablement, tôt ou tard, face à ¨ce¨ qui se trame.

Ce qu’il faut faire ?

La situation actuelle demande, en urgence, une implication concrète de tous ceux qui ont pris conscience que chacun de nous est responsable de l’état de notre monde, une pièce de sa mosaïque. Cette implication passe par l’entraide, la compassion, l’accueil, l’écoute des différences, le respect.

Ce qu’il faut faire encore ?

Affirmer un Non Massif face à tous les asservissements, à toutes les iniquités qu’a engendrés, ne nous le cachons pas, notre société via notre lâcheté, nos incohérences, notre égoïsme et notre apathie.

Ce qu’il ne faut pas faire ?

Nier qu’il se passe quelque chose de majeur sur Terre et, par égoïsme ou par peur, s’en moquer complètement. Courber l’échine face aux menaces et à la manipulation des consciences… Ne pas réagir, accepter, somnoler, ne rien oser pour faire grandir ce monde ! Entretenir enfin cette fameuse ¨tiédeur¨ dont nous parlait le Christ il y a deux mille ans.

Notre opinion n’est jamais que notre opinion… Il revient à chacun de décider de ce qu’il doit faire, en conscience, avec ses moyens personnels, à son niveau, à la force de son audace, en faisant en sorte que son âme et son corps vivent de la façon la plus aimante, en cohérence et en responsabilité dans le triste chaos actuel.

Mais lorsqu’on bouge en soi pour le mieux-être, c’est aussi son voisin qu’on invite à faire bouger comme par contagion lumineuse. Ainsi peut se créer une chaîne d’entraide à l’infini, malgré vents et marées.

Comme vous, bien sûr, nous ne connaissons pas les développements de ce qui se joue actuellement. Nous ne pouvons que les pressentir. Nous savons seulement que le ¨Grand Balancier cosmique¨ sonne une heure décisive et réclame en urgence nos implications…

Nous sommes au pied du Mur.

Nous sommes sur Terre pour aider et nous ne nous détournerons pas de notre chemin de vie.

Nous ne sommes pas en contrôle des vents contraires mais nous le sommes assurément de la Flamme lumineuse qui se tient bien droite, elle, au creux de notre poitrine. C’est notre Sceau d’âme… Vous tous aussi, vous portez un tel Sceau, souvenez-vous en.

Finalement, c’est cela aimer… c’est voir, coûte que coûte, plus loin que l’obscurité qui prétend vouloir nous avaler.

Alors, la Terre compte sur nous, Travailleurs de Lumière… nous en sommes en ¨état d’urgence cardiaque¨. Paix et volonté sur nous tous…

Marie Johanne Croteau-Meurois et Daniel Meurois

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